Le Canadien a choisi la mauvaise année pour être mauvais
Depuis les dix dernières années, le Canadien de Montréal a eu la chance de choisir parmi les trois premiers à deux reprises, soit en 2012 et 2018. Les cuvées de ces années-là n'étaient pas aussi relevées que celles de 2004 et 2015, par exemple.
En 2012, Nail Yakupov a été le premier choix au total, puis le CH s'est tourné vers Alex Galchenyuk (3e) cette année-là. En 2018, toujours avec le 3e choix au total entre les mains, Trevor Timmins et Marc Bergevin ont sélectionné Jesperi Kotkaniemi. Le premier choix de cette cuvée a été Rasmus Dahlin.
Le repêchage de 2018 était toutefois plus étoffé que celui de 2012, mais Bergevin a complètement raté le train en choisissant « KK » au lieu d'un joueur de la trempe de Brady Tkachuk, un guerrier et un capitaine dans l'âme. Mais bon, on ne peut pas rembobiner la cassette.
Cela dit, comme Grant McCagg l'a souligné, qu'on soit d'accord avec lui ou non au sujet de Shane Wright (qu'il n'est pas un exceptionnel), il n'est pas dans le champ gauche : le Canadien de Montréal se dirige vers un choix haut placé, alors que le bassin en vue du prochain encan n'est pas très relevé.
On jase là, même si le Tricolore ne peut pas contrôler ses performances sur la surface glacée, il a mal choisi son moment pour être mauvais.
