En ce samedi matin, j'ai parcouru un article signé par Guillaume Lefrançois et Simon-Olivier Lorange via La Presse + et celui-ci m'a particulièrement séduit. À travers le billet, il est question de la cuvée 2016-17 de l'Armada de Blainville-Boisbriand. Le filon : cette équipe n'a pas remporté de championnats en 2017, mais plusieurs joueurs ont atteint les professionnels ou les rangs universitaires, ce qui demeure un grand exploit.
On peut donc dire que c'est une mission accomplie pour cette excellente cuvée dont ont fait partie, entre autres, Pierre-Luc Dubois, Samuel Montembeault, Alex Barré-Boulet, Alexandra Alain, Morgan Adams-Moisan et Joël Teasdale. Je pourrais pondre un chapitre complet sur "Tease", mais je vais plutôt m'attarder sur Alexandre Alain, un autre top-guerrier. Du leadership, il en pleuvait au sein de cette édition.
Ai-je besoin de vous rappeler que tous ces joueurs-là évoluaient sous la tutelle de l'excellent coach et développeur, Joël Bouchard?
Bon. Alexandre Alain. Laissez-moi vous présenter un tweet de mon ami Anthony Marcotte :
Histoire vraie. Alexandre Alain étudie encore couramment dans l'autobus du Rocket aux petites heures du matin dans les longs voyages du club. Ça me fascine. Ça prend de la détermination pas à peu près.— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) November 21, 2020
Marcotte est sur le beat du Rocket de Laval, il suit l'équipe en autobus et partout lors des déplacements, donc il est en mesure de confirmer l'énoncé suivant de Lorange : "Et l'incontournable Alexandre Alain, un phénomène en soi qui poursuit des études en parallèle d'une carrière professionnelle dans l'organisation du Canadien."
Alain a aujourd'hui 23 ans, il n'a jamais été sélectionné par une formation de la LNH, mais Bouchard aime le kid (avec raison). Il l'a amené avec lui chez le Rocket et le natif de Québec a répondu présent avec des saisons respectives de 28 et 24 points. Le 24 avril 2018, il a paraphé un accord de trois ans (à deux volets) avec l'organisation du Canadien de Montréal.
Aujourd'hui, il joue au hockey professionnel... et il étudie afin de préparer son futur "d'après joueur", lui qui terminera son pacte à la suite de la prochaine saison. N'est-ce pas une force de caractère hallucinante, ça?
Crédit : La Presse