Ce dernier a effectivement confié qu'il avait lui-même souffert d'un problème du genre, et ce, durant de longues années. Ayant commencé à consommer vers l'âge de 16 ou 17 ans, lorsqu'il évoluait sous les couleurs des Foreurs de Val-D'Or, Bordeleau a vu son problème s'aggraver alors qu'il gravissait les échelons jusqu'à la Ligue nationale de hockey. « More money more problems », a ainsi résumé le Montréalais de naissance.
Celui-ci ne serait par ailleurs pas un cas isolé, puisque selon ses dires, plus de la moitié des joueurs de l'Avalanche du Colorado consommait lors de son passage avec l'équipe et ce constat serait sensiblement le même aux quatre coins du circuit Bettman.
Bordeleau a également expliqué, avec regret, à quel point sa tendance à faire la fête avait détruit les jours de repos qui lui étaient accordés.
« Tu arrivais à la pratique après deux jours de congé où tu avais fait la fête et tu étais brûlé raide », a-t-il raconté.
Le jeune retraité a conclu en affirmant que si un joueur aussi populaire et vénéré que Carey Price en était arrivé à ce point, ne faites qu'imaginer le nombre de joueurs qui auraient, eux aussi, besoin d'aide, mais qui refusent de laisser sortir leur problème au grand jour.