L'ancien manitou des Rangers s'est d'abord fait plusieurs amis en débutant son point de presse dans la langue de Molière, avant d'implorer la patience des partisans de ce côté et d'assurer qu'il allait « apprendre le français » prochainement.
À savoir pourquoi il a choisi Montréal, Gorton a avoué que l'histoire de la franchise et de la ville avait joué gros sur sa décision. Il a également expliqué qu'il était habitué de travailler pour l'une ou l'autre des six équipes originales, lui qui a travaillé avec les Rangers et les Bruins par le passé.
Comme il était prévisible, la priorité de Gorton sera d'améliorer le département du développement des joueurs du CH et c'est pourquoi il veut tenter de donner une identité à l'équipe, en travaillant notamment avec les statistiques avancées.
Interrogé sur son potentiel intérêt pour Patrick Roy, Gorton a mentionné qu'il n'avait « peur de rien » et qu'il avait beaucoup de respect pour Roy, mais qu'il allait évaluer toutes les possibilités avant de choisir celui qui sera son directeur-général.
Finalement, monsieur Gorton a aussi fait savoir qu'il comprenait que Montréal était un marché unique et qu'il allait tout faire pour mettre la main sur des joueurs francophones, surtout si cela lui permettait d'améliorer son équipe.