Selon lui, l'organisation montréalaise tarderait à signer Marc Bergevin à long terme, car Geoff Molson pourrait avoir mis l'équipe en vente. Peut-être qu'un nouveau propriétaire voudrait lui-même choisir l'homme à la tête de la formation. Ses arguments sont bons, mais ça ne reste que des spéculations.
« Je te pose une question: Tu peux signer ton joueur recrue à plusieurs millions de dollars même si ton équipe est à vendre. Mais est-ce que tu peux signer ton directeur-gérant 5 ans à gros cash si ton équipe est à vendre? Ça veut dire qu'un nouveau propriétaire veut mettre son homme de confiance. Toutes les décisions qui sont prises font le décompte. C'est de la pure spéculation, mais imagine-toi que l'équipe est à vendre, toutes les décisions qui ont été prises et celles qui n'ont pas été prises, correspondent à une équipe qui serait à vendre. On n'a pas attaché le propriétaire avec des contrats incroyables, Shea Weber qui quitte... Et on ne projette pas de le ramener, lui qui est un soulagement sur la masse salariale, on n'a pas donné de contrat qui serait lourd de porter à qui que ce soit, outre Suzuki, mais ça c'est correct parce que c'est un joueur de franchise, Geoff Molson ne s'adresse pas à la foule, etc. Tsé, il n'est pas obligé de nous le dire que son équipe est à vendre, mais ça serait un maudit beau timing pour casher parce que son équipe vaut plus qu'un milliard de dollars. »
Ce qui a sonné les cloches de Lemay, c'est l'une des citations de Marc Bergevin d'hier après-midi.
Un journaliste a demandé à Bergevin s'il voulait revenir avec le CH l'année prochaine. Bergevin a mentionné que oui, dans un monde idéal. Qu'est-ce qu'un monde idéal?
Ça n'a aucun sens pour Lemay que le directeur général qui vient de te propulser en finale de la Coupe Stanley n'ait pas de prolongation de contrat sur la table.
« Comment peux-tu ne pas parler à ton GM qui vient de t'amener en finale de la Coupe Stanley? Quand il dit dans un monde idéal, si Monsieur Molson était capable de me donner le contrat que je veux, je resterais ici. Mais ce n'est pas idéal, son équipe est à vendre, mais je ne peux pas vous le dire. »
Il serait grandement surprenant que monsieur Molson procède à la vente de son petit joyau. Le Canadien de Montréal est littéralement la prunelle de ses yeux et c'est une vraie machine à faire du « cash », alors pourquoi voudrait-il vendre?
Crédit : HF