Retenons le nom de Carey Price, voulez-vous. En ce moment, il est en période de réadaptation, mais il effectuera un retour lors des prochaines semaines. On a tous hâte qu'il remette son masque et ses jambières afin d'arrêter des rondelles, ce qui devrait se produire qu'en 2022.
Cela dit, si le Canadien amorce une vraie reconstruction, le cas de Price devra être étudié en profondeur. Si l'on suit cette logique, le cerbère de 34 ans, qui empochera 10,5 millions de dollars annuellement jusqu'en 2026, devra remplir sa valise et quitter une équipe qui veut se reformer.
Voici comment échanger un accord aussi lourd. Tout d'abord, les Oilers d'Edmonton sont l'organisation qui a le plus de potentiel pour acquérir, monsieur Price. En « passant » le gardien Mikko Koskinen, qui deviendra agent libre sans compensation à la fin de cette campagne, alors que le Canadien retiendrait le maximum permis du salaire de Price, l'affaire serait presque « ketchup »!
Bref, selon l'excellent Brian Wilde, ce portrait est la première étape que devrait réaliser le Canadien de Montréal afin de lancer un message TRÈS clair aux amateurs. D'autant plus que l'Ouest canadien, c'est parfait pour Price, qui est originaire de la Colombie-Britannique, sans oublier qu'il se retrouverait avec une formation aspirante que compte sur Connor McDavid et Leon Draisaitl.