Selon ses dires, le nouveau vice-président exécutif des opérations hockey du CH n'aurait pas quitté la Grosse Pomme, s'il n'avait pas été nommé officiellement comme étant le « boss ».
« Je peux me tromper, mais je ne peux pas croire que Jeff a accepté ce poste sans avoir la certitude d'avoir le dernier mot dans les décisions de hockey. »
Gorton est dans l'organisation des Rangers depuis 2007, alors Brooks a appris à le connaître avec le temps.
« Sa plus grande qualité est sa capacité à dénicher le talent et le personnel compétent, à effectuer des transactions et à bâtir une formation. C'est habituellement ce qu'on recherche chez un directeur général. »
« Ce n'est pas quelqu'un qui agit sous le coup de l'émotion. C'est un gars très réfléchi. En fait, il est plutôt du type patient. »
Toujours selon lui, c'est la patience de Gorton qui lui a coûté son poste de directeur général chez les Rangers. Selon le propriétaire de l'équipe, le processus de reconstruction entamé en 2018 n'allait pas assez vite.
« C'est pour ça qu'il a été congédié et non pas en raison de toute la saga entourant Tom Wilson et la sortie de l'équipe qui commandait la démission de George Parros (directeur du département de la sécurité des joueurs). C'est arrivé pratiquement en même temps, mais ce n'était qu'une coïncidence. C'était déjà prévu. »
Pourtant, en mon sens, une reconstruction peut durer vraiment longtemps, prenez exemple des Sabres de Buffalo. Gorton a fait de l'excellent boulot en amenant les Rangers au prochain niveau, et ce, en seulement trois ans.
Rappelons que l'équipe actuelle des Rangers de New York a été bâti par Gorton, elle qui regorge de talent avec les Zibanejad, Panarin et Fox, notamment. Les « Blue Shirts » ont une excellente saison jusqu'ici, d'où leur dossier de 13-4-3.