Le Canadien possède un joueur qui pourrait en surprendre plus d'un
Le nom de Corey Schueneman n'est pas commun, mais on commence tranquillement à le retenir en raison de ses performances avec le Rocket de Laval. Sur Twitter, la voix du Rocket, Anthony Marcotte, a souvent vanté le jeu offert par Schueneman. Avant son rappel, Marcotte indiquait justement qu'il en méritait un.
Schueneman n'a jamais été repêché par une équipe de la Ligue nationale de hockey et il n'a jamais paraphé un accord de la LNH avant que le Canadien lui en dépose un, le 2 avril 2021. Si Marc Bergevin lui a offert ce pacte d'un an, c'est grâce à Scott Mellanby, qui a fortement suggéré à celui-ci de le signer.
* À noter qu'il était avec le Rocket de Laval depuis juillet 2020 avec un contrat de la Ligue américaine.
Bref, le défenseur américain de 26 ans s'est démarqué grâce à sa persévérance, lui qui avait deux grosses facettes à améliorer afin de lui permettre de gravir les échelons. Il a pris des notes, puis il a mis en oeuvre les devoirs qu'on lui a demandés. Son agent Ryan Ballard a indiqué exactement les deux lacunes à améliorer :
« Il devait améliorer deux choses. D'abord, son jeu défensif. Il était très offensif jusqu'aux rangs juniors. Donc au collège, ils ont insisté là-dessus. Et il devait apprendre à lever la tête quand il contrôlait la rondelle. Car en jouant la tête bas, il ne pouvait pas réussir des jeux à haute vitesse comme il doit en faire chez les professionnels. Il a eu la chance d'être très bien dirigé. Mais le joueur ne doit pas seulement recevoir l'enseignement ; il doit aussi avoir la volonté de l'appliquer! »
Ne voilà pas l'exemple parfait d'un individu inspirant, qui a réussi à jouer trois matchs dans le « show » jusqu'ici. La persévérance a bien meilleur goût.
Sans dire qu'il est la 7e merveille du monde, il a un potentiel intéressant et Jean-François Houle adore travailler avec lui :
« Il peut continuer à améliorer son patin et ses pivots. Il est conscient de ses lacunes et il travaille là-dessus. Il doit aller chercher les rondelles plus vite en fond de territoire. Et il doit garder son jeu simple. C'est quand il essaie de compliquer les choses qu'il se met en difficulté. Dès qu'il voit une palette, il doit faire la passe ! »
Bref, à son premier match, plusieurs l'ont trouvé mauvais, mais lors des deux suivants, on a vu une adaptation et un jeune homme plus confiant.
