Nick Suzuki ne se fait pas d'amis et se fait sévèrement critiquer: Chantal Machabée vient à sa défense

PUBLICATION

Danny Potvin
15 octobre 2024 (16h55)

Une autre saison commence, et cette fis-ci, nous espérons vraiment que le capitaine Nick Suzuki soit en mesure d'atteindre le point par match.

On sait qu'il en est capable, mais pour ça, il devra demeurer en santé, ce qu'il a su faire depuis le début de sa carrière. Il n'a jamais raté un seul match, ce qui est exceptionnel après 5 ans.

Son succès n'est guère surprenant, alors qu'il a un comportement irréprochable sur et hors glace. Il est toujours présent aux entraînements, s'implique, est très actif l'été, bref, il met les chances de son côté.

Le seul bémol est qu'il a fait une promesse aux fans et il ne l'a pas encore réalisée. Le capitaine a fait ce que bien des joueurs anglophones ont fait, soit de promettre d'apprendre le français.

Il ne s'est toujours pas entretenu avec les fans en français, ce qui commence à soulever l'ire de certaines personnes.

« Je ne comprends pas que Nick Suzuki, le capitaine, n'a pas appris le français en cinq ans! Serge Savard est allé en Russie pendant deux semaines pour la Série du siècle et avait appris quelques phrases en russe. »

- Brendan Kelly

Brendan Kelly a sorti un livre en français, bien qu'il soit anglophone. Son livre parle justement de l'importance de la langue française pour les Canadiens de Montréal.

Le journaliste du Journal de Montréal, Marc De Foy, a réagit à ce livre, a réagit à ce livre en demandant à Nick Suzuki lui-même pourquoi il ne s'adresse pas aux fans en français. Sa réponse est peu convaincante.

« Mon français est passablement bon », a-t-il affirmé en me regardant droit dans les yeux.

Chantal Machabée, qui était là, a corroboré.

Pourquoi alors ne pas commencer à donner des entrevues en français?

« Un jour, peut-être », a dit Suzuki.

« Je ne sais pas si je serais capable de faire des phrases complètes en français. »

Plusieurs sont passé par là avant lui, comme Saku Koivu, par exemple. On dirait qu'ils ont peur de se faire juger, mais le peuple québécois est toujours content et fier d'aider quelqu'un qui se donne la peine de parler leur langue.

Nous avons bien des défauts, mais de ce côté, je suis très fier de nous.

Crédit : TVA Sports
Que c'est compliqué, parler français