Réjean Houle a révélé la raison pourquoi il a dit NON à Martin St-Louis dans le temps

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Keven Mawn
24 février 2022 (16h37)

L'ancien DG des Canadiens de Montréal, Réjean Houle, a livré une généreuse entrevue à La Presse récemment.

D'après l'entrevue, Houle était le directeur général qui aurait dit « non » à Martin St-Louis autrefois. Rappelons que St-Louis avait offert ses services aux Canadiens de Montréal, lui qui était à la recherche d'une chance dans la grande ligue au début de sa carrière.

Houle a donc trouvé cela important de justifier cette décision qu'il avait prise à l'époque.

On avait un problème à l'époque, c'était celui de la taille. Je suis arrivé au poste de DG à un moment [1995] où les gros joueurs dominaient dans la Ligue nationale, où il y avait de l'accrochage en masse, et notre équipe, à ce moment-là, n'était pas du tout imposante.

Alors j'ai dû expliquer à Martin que non, on n'allait pas avoir besoin de lui, parce qu'on avait déjà des joueurs de petite taille. En tant qu'organisation, on voulait aller dans une autre direction. Ça a été beaucoup comme ça avec Martin au cours de sa carrière : il a reçu plusieurs non, avec nous, mais aussi avec les Sénateurs, avec les Flames, qui ne l'ont pas gardé. Il a quand même réussi à faire son chemin.

Houle a également salué le leadership et la force de caractère de l'ancien numéro 26 du Lightning et des Rangers.

Même plus jeune, il avait des qualités de leader Je l'ai vu jouer contre mon fils [Jean-François] dans le Midget AAA, dans les rangs universitaires américains. C'est un gars qui a toujours eu cette force de caractère, cette prestance. Il a toujours été le genre de gars capable de prendre les choses en main.

Ce fut un rendez-vous raté entre le CH et St-Louis à l'époque où il était joueur, mais au moins, aujourd'hui, on peut compter sur le jeune entraîneur prometteur qu'il est.

Je suis même persuadé qu'au fond de lui, Réjean Houle doit regretter de ne pas avoir tendu la main à « Marty », considérant la carrière phénoménale qu'il a connue par la suite...

Avec du recul, on se rend compte que ça constitue un crime de ne pas l'avoir fait.