Nathan MacKinnon s'est collé à Patrik Elias et Johan Franzen
Quelle prestation de Nathan MacKinnon, qui a démontré qu'il était le roi. Pour moi, le meilleur joueur au monde, celui qui emprunte le même sentier que Sidney Crosby, c'est lui. C'est Nathan MacKinnon.
Dimanche soir, l'Avalanche du Colorado a dit bye-bye aux Blues de Saint-Louis en quatre petites parties. Pas besoin de plus pour sortir une équipe qui composait sans son meilleur joueur, David Perron. Pendant ce temps, Mac en a profité pour étaler toute l'étendue de son immense talent en récoltant pas moins de neuf points (six buts et trois mentions d'aide) en quatre matchs. Il affiche d'ailleurs 63 points, dont 26 buts, en 44 joutes éliminatoires.
Cette récolte colossale lui a permis de s'insérer parmi une brochette singulière calculée lors des 25 dernières années. L'exploit d'obtenir un minimum de neuf points lors d'un balayage demeure un fait rarissime. Ça faisait dix ans qu'un joueur n'avait pas réalisé ce fait d'armes. Sur cette liste, MacKinnon figure au troisième rang, derrière Patrik Elias (11) et Johan Franzen (10).
Il est évidemment le premier dans l'histoire de l'Avalanche et des Nordiques de Québec à réussir un tel exploit. D'ailleurs, l'Avalanche a réussi le troisième balayage de son histoire, soit le premier en 20 ans. Ajoutons à cela que la troupe de Jared Bednar est devenue la 5e formation à soulever le trophée du Président et à balayer sa série de premier tour. L'Avalanche est également le premier à réaliser cet exploit à maintes reprises (il l'a fait en 2000-01).
On parle ici d'un groupe qui est carrément en mission, celui-ci est guidé non seulement par le meilleur joueur de la planète, mais également par un grand capitaine, qui joue un rôle primaire à travers les succès des siens, soit Gabriel Landeskog.
