Par contre, plusieurs se questionnent au sujet de l'attitude de Hoffman, qui traîne une vilaine réputation depuis les rangs juniors. Lorsqu'il jouait junior, Peter DeBoer a abandonné, Benoît Groulx aussi et même Guy Boucher, qui a passé à de doigts de le renvoyer à coup pied au derrière.
À cette époque, il évoluait pour les Voltigeurs de Drummondville puisque Dominic Ricard, directeur général à ce moment-là, l'a obtenu en retour d'un choix lointain. Les entraîneurs devaient pousser SANS arrêt Hoffman en raison de son manque d'efforts... et de son style de jeu particulier. Il jouait comme sur une patinoire extérieure.
« Mike Hoffman, ce n'était pas un tout croche en dehors de la glace. Pas pantoute. Avec lui, ce n'était pas une question de consommation, ce n'était pas une question qu'il sautait tous les couvre-feux. Ce n'était pas ce genre de gestion là qu'il nous demandait. C'était une gestion de la constance dans son effort. » - Ricard
L'ancien DG des Voltigeurs a d'ailleurs mis en garde les médias montréalais au sujet de Mike Hoffman :
« Les médias de Montréal, vous allez apprendre à le connaître. Mike, il est dur à percer. Ce n'est pas facile de lui soutirer des mots, des opinions. Ça a été un processus de longue haleine (la discussion avec Daniel Brière pour l'amener à Drummondville). Daniel lui a dit qu'on avait pris soin de lui à Drummond, que l'équipe allait prendre soin de lui et qu'il devrait se donner une dernière chance. Il a fini par décider de venir, mais ça ne s'est pas fait en claquant des doigts. »
Donc, sans être une mauvaise personne, Hoffman est une personne particulière qui est un « high maintenance » pour ses entraîneurs. Bonne chance, Dom!