Tout d'abord, allons-y avec une grosse vague positive. Ce parcours improbable pour plusieurs a ravivé la flamme et pas à peu près. Ceux qui somnolaient depuis 1993 se sont réveillés, Bud Light en main, croyant plus que jamais en leur Bleu-blanc-rouge, comme dans l'temps.
En second lieu, les plus jeunes, nos enfants de 9, 10, 11 ou 12 ans, se sont mis à porter des chandails du Canadien de Montréal avec les noms de Nick Suzuki et Cole Caufield brodés à l'arrière. Les jeunes qui s'identifiaient à Connor McDavid ou Mitch Marner se sont désormais tournés vers nos deux stars. Deux excellents produits de marketing.
Cela dit, du côté plus négatif, celui qui a ramené une culture SOLIDE en greffant une tonne de guerriers à son groupe pourrait quitter après la saison 2021-22, alors qu'il aura terminé sa 10e année comme big-boss de la Sainte-Flanelle. Si j'dis ça, c'est que le ton qu'il a emprunté lors de sa conférence de presse d'hier n'était pas très éloquent.
Lorsque Marc Bergevin a été questionné au sujet de son avenir, la réponse n'a pas été sans équivoque, loin de là : « Il reste une année à mon contrat et je vais l'honorer! ». C'est vrai que son équipe vient de s'incliner en finale de la Coupe Stanley, donc il était certes toujours ébranlé... mais le ton m'a fait sourciller.
On a pu voir un Marc Bergevin « brûlé », exténué et sans trop d'énergie, démontrant qu'il pourrait accrocher son veston après dix années TRÈS ardues. Être le directeur général du Canadien de Montréal, c'est une besogne qui détruit une santé mentale... Combien d'heures pensez-vous que Bergevin dort dans une nuit?
Au final, mon petit doigt m'indique que Bergevin décidera de se retirer à la suite de sa 10e année afin de prendre un moment de repos, pour lui. Mais... je peux me tromper également, je ne détiens pas la vérité absolue.