Le Canadien devrait-il gérer le cheminement de Cole Caufield comme il l'a fait avec Ryan Poehling?
Lundi, lors de son bilan, le président du Canadien de Montréal, Geoff Molson, a admis que le plus gros point faible du règne de Marc Bergevin résidait dans le repêchage et dans le développement des jeunes espoirs de l'organisation.
Il a également fait remarquer que le CH avait repêché pas moins de 45 joueurs depuis 2017, et qu'il était donc crucial de bien entourer ces jeunes espoirs afin de favoriser leur progression.
Parmi ces 45 joueurs, les deux plus gros noms sont probablement Cole Caufield et Ryan Poehling. Et comme le journaliste Arpon Basu l'a fait remarquer dans son plus récent texte pour The Athletic, ceux-ci ont beau être des joueurs complètement différents, ils ont beaucoup plus en commun qu'on ne le pense.
Outre le fait qu'ils ont tous les deux été repêchés en première ronde par le Tricolore (en 2017 pour Poehling et 2019 pour Caufield), et qu'ils proviennent des rangs universitaires, ils ont tous les deux fait face à des attentes beaucoup trop grandes en raison de leurs débuts dans la Ligue nationale de hockey.
En effet, alors que Poehling avait marqué les esprits en marquant quatre buts, dont le but gagnant en tirs de barrage, à son premier match dans la grande ligue, Caufield a connu un succès retentissant en séries éliminatoires avant même le début de sa saison recrue, ce qui lui a mis une tonne de pression sur les épaules.
Près de trois ans après cette fabuleuse soirée, Poehling commence à peine à faire sa place dans la formation du CH, lui qui a eu droit à plusieurs passages avec le Rocket de Laval, dans la Ligue américaine. Même s'il possède un potentiel encore plus grand que celui de Poehling, Cole Caufield devrait-il donc suivre un cheminement semblable à celui de Poehling?
Une chose est certaine, la question se pose, car le Tricolore est peut-être en train de « brûler » Caufield comme il l'a fait avec un trop grand nombre de jeunes par le passé. Le « kid » doit retrouver sa confiance, et quoi de mieux que de performer dans un environnement sain et compétitif comme celui du Rocket de Laval pour y arriver? Bref, espérons que l'état-major de l'équipe va lui aussi en venir à cette conclusion avant qu'il ne soit trop tard.
