La sentence est tombée : quatre matchs pour Mark Scheifele

Voici l'argument qu'a tenté de vendre Scheifele au département de sécurité, guidé par George Parros : « Alors qu'Evans contourne le filet avec la rondelle, Scheifele n'essaie pas de jouer la rondelle avec son bâton. Au lieu de cela, il retire une main de son bâton, tourne son épaule et se charge pour le contact. »

L'absence de Scheifele, le meilleur élément des Jets de Winnipeg, pourrait permettre au Canadien de sortir ceux-ci avant le retour du numéro 55. Le fait qu'il ne soit pas en uniforme en plus d'avoir ébranlé ses coéquipiers mentalement, risque d'aider le Tricolore à passer un coup de vadrouille... ou presque. OK, je m'emballe!

Pour sa part, le département de sécurité a tenu un discours se rapprochant de la logique. Ce qui s'éloigne de celle-ci, c'est que ce geste méritait une sentence lourde et exemplaire, rien de moins : « En bref, c'est un joueur qui a parcouru une distance considérable, il s'est déplacé à une vitesse exceptionnelle et était pleinement conscient de son élan en choisissant de charger un adversaire vulnérable avec un coup haut, qui a provoqué une blessure. »

Tout compte fait, si cette série s'en va en six, Scheifele reviendra sur la surface glacée avec un brin d'anxiété puisque certains joueurs du Bleu-blanc-rouge s'assureront de lui rendre la vie ardue. Joel Edmundson fera tout pour que le 55 droppe les mitaines afin de régler et fermer le dossier officiellement.