Kent Hughes a révélé le montant monstrueux que le Tricolore voulait offrir à Patrice Bergeron en 2013

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Zacharie Gingras-Tourangeau
18 novembre 2022 (14h59)

Le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, était l'un des plus récents invités du The Raw Knuckles Podcast, animé par Chris Nilan.

Pour l'occasion, Kent Hughes a raconté certaines histoires impliquant Patrice Bergeron, dont il a été l'agent pendant de longues années.

Hughes a avoué avoir été plusieurs fois surpris par le leadership et la passion de son ancien client, notamment lors des négociations de contrat.

Bergeron, selon les dires de Hughes, a toujours placé l'équipe en avant, refusant du même coup plusieurs millions de dollars afin de permettre à ses directeurs généraux de bâtir la meilleure équipe possible.

Selon Hughes, Bergeron aurait bien pu avoir 9,5 millions de dollars par saison, mais il a insisté pour n'avoir que 6,5 millions de dollars.

Le CH aurait même été prêt à lui offrir le montant que Hughes a avancé!

« Les joueurs les mieux payés avaient 8,5 millions de dollars par année, et je crois que c'était Perry et Getzlaf.

Kent Hughes à Patrice Bergeron :

Tu vaux 9,5 millions de dollars! Tu es meilleur qu'eux, selon moi. Et aussi, il y a une équipe à 4 heures et demi de route (Montréal), au Nord-Est d'ici, les plus grands rivaux de ton équipe, qui cherchent désespérément à obtenir un premier centre et un capitaine. » - Kent Hughes

Hughes n'en revenait tout simplement pas que Bergeron demande aussi peu d'argent à l'époque.

Voici l'extrait en question :

Wow! Si ça ce n'est pas une preuve de la mentalité de gagnant de Patrice Bergeron, rien ne l'est.

Bergeron est un joueur qui attire le respect, comme en fait foi la fin de l'extrait, lors duquel Kent Hughes mentionne que Brad Marchand a refusé de prendre un salaire plus élevé que celui de son coéquipier et ami de longue date.

Bref, ce n'est pas pour rien que ce même Patrice Bergeron a succédé à Zdeno Chara en tant que capitaine des Bruins. En fait, si ce n'était de Chara, Bergeron aurait certainement porté le « C » sur son chandail pour la majeure partie de sa carrière.