Le CH connaît une saison atroce à tous les points de vue et certains joueurs ont dû se lever pour expliquer les déboires de l'équipe. Allen est l'un d'eux.
L'un des manques du CH cette saison, c'est la culture. Avec les Price, Edmundson et Weber absents, cela semble difficile de garder les bonnes habitudes. Une situation que Allen aimerait changer.
« On connaît tous notre position au classement. Il faut être réaliste. On doit se regarder dans le miroir et déterminer ce que l'on souhaite accomplir à partir de maintenant. Il faut ramener certaines habitudes. »
« Où l'on est, c'est inacceptable. Souvent, on a trouvé le moyen de se tirer dans le pied. »
« Il nous reste 48 matchs, c'est suffisant pour construire quelque chose de bien, surtout avec les jeunes qu'on a en place. On doit bâtir une culture gagnante, et ce, indépendamment des victoires et des défaites. On doit sortir du positif de cette saison que l'on pourra transposer à la prochaine. Lors des dernières séries éliminatoires, on était habité de cette culture. On l'a laissée aller. Il faut la retrouver. »
Le numéro 34 n'a pas passé par quatre chemins et il n'a pas cherché à trouver des excuses pour son équipe. Il a agi en véritable meneur.
L'attitude de Jake Allen en inspire plusieurs, notamment du côté des journalistes.
Stu Cowan et Eric Engels font partie du lot.
Cowan croit même que Jake Allen ferait un excellent analyste à la télévision, après sa carrière comme hockeyeur.
« C'est toujours intéressant d'écouter Jake Allen en entrevue. Intelligent, il parle bien et c'est une personne réfléchie. Il ferait un très bon analyste à la télé après sa carrière d'hockeyeur, s'il désire prendre ce chemin. » - Stu Cowan
Allen ne serait pas le premier à emprunter cette voie, bien au contraire. Beaucoup de joueurs deviennent analystes après leur carrière d'hockeyeur. Il ne fait aucun doute que Allen pourrait être un pilier pour un réseau sportif.
Pour sa part, Eric Engels adore le franc-parler du cerbère montréalais.
« Je dois le dire, je respecte l'approche de Jake Allen de ne pas dire de « bullsh$t. Depuis son arrivée à Montréal, il a été le plus transparent possible. »