Le Québécois n'aura tout simplement pas répondu aux attentes placées envers lui cette année, soit de connaître du succès, surtout après une participation en finale de la Coupe Stanley. Celui-ci a cumulé une fiche de 23-46-14 durant son passage à Montréal.
À première vue, ça ne semble pas très valorisant, c'est certain, toutefois, il faut peut-être prendre en considération le contexte, selon Raphaël Doucet.
Ducharme a dû diriger un club en pleine pandémie, donc il n'aura jamais eu l'occasion d'être dans sa chaise dans des conditions normales.
De plus, même s'il a mené l'équipe en finale de la Coupe Stanley l'été dernier, il n'a pas pu mettre l'équipe sous sa main, lui qui est arrivé en plein mois de février.
Il a également perdu plusieurs membres de son comité de meneurs durant la saison morte, notamment avec les blessures de Carey Price et Shea Weber, sans compter les départs de Tomas Tatar, Phillip Danault et Corey Perry.
L'équipe a également eu son lot de cas de COVID-19 durant la saison, ce qui n'a pas aidé la cause du CH.
Marc Bergevin a carrément changé l'image de l'équipe en un court laps de temps, ce qui a probablement nui à l'ambiance dans le vestiaire et sur la patinoire.
Ce ne sont peut-être que des excuses, certes, mais il faut dire que ça fait beaucoup de points négatifs, qui ont visiblement affecté le travail de Dom Ducharme.
Toutefois, lorsqu'un entraineur perd son vestiaire, c'est pratiquement impossible de se sortir d'une impasse...
Il ne l'aura vraisemblablement pas eu facile durant son court passage à Montréal.