Une situation bien familière pour Molson, étant donné que le CH a vécu la même chose l'an dernier. C'est littéralement le pire scénario qui pouvait se produire pour l'organisation, selon les dires de Renaud Lavoie.
« La Ligue nationale de hockey et l'Association des joueurs avaient prévu que la saison dernière serait disputée à huis clos. Les propriétaires avaient donc la garantie qu'ils allaient retrouver l'argent perdu un peu plus tard dans la convention collective.
Mais jamais, dans toute cette planification, il n'a été question que des matchs de l'actuelle saison soient tenus sans la présence de spectateurs. Si, par exemple, le CH devait jouer tout son mois de janvier à huis clos, on parle d'une dizaine de matchs à domicile où d'importants revenus seraient perdus. Ce serait un scénario catastrophique pour l'équipe. Le pire. »
L'informateur de TVA Sports a même révélé que la LNH planifiait actuellement de « pimper » son calendrier.
Il a même évoqué deux scénarios fortement envisageables pour la suite des choses chez le Canadien de Montréal.
Scénario 1 :
« Le premier serait que le CH jouerait beaucoup de matchs sur la route, en janvier et en février, en attendant des mesures moins contraignantes à Montréal. On espèrerait ainsi pouvoir réintégrer le Centre Bell en mars devant des partisans et on y disputerait alors plusieurs matchs consécutifs. »
Scénario 2 :
« L'autre scénario serait de voir les Canadiens se trouver un domicile temporaire où il pourrait jouer leurs matchs locaux. Cette avenue serait toutefois très dispendieuse, car il faudrait loger toute l'organisation sur une longue période. »
Dans tous les cas, le propriétaire se retrouvera dans le gros caca au niveau financier. C'est une situation littéralement inévitable.
« Mais peu importe ce qu'on choisira de faire, jouer des matchs à huis clos, c'est, côté affaires, impossible, d'une certaine façon. »
Disons que ce n'est pas le bon « timing » pour posséder une franchise dans le sport professionnel. C'est une crise, cela va se conclure un moment donné, certes, mais les temps sont vraiment difficiles...