Laisser le défenseur de notre avenir dans les estrades à manger des chips, c'est ajouter l'insulte à l'injure. C'est prendre les partisans/clients du Canadien pour des imbéciles.
D'ailleurs, je me demande au prochain bilan de quel plan quinquennal va-t-on nous parler. Romanov est un pur-sang, il faut le laisser jouer et apprendre. Il y avait ici la plus belle tribune possible pour amasser des points d'expérience à mettre dans son bagage avec les parties en séries, mais au lieu de ça, Alexander va pouvoir nous parler de la qualité des chips dans les loges.
Je ne suis pas triste ni déçu du Canadien, je suis en peine d'amour d'un club que j'ai aimé comme un fou. Aujourd'hui, je vois clair, même trop clair.
Le Canadien et le Centre Bell, c'est une machine à sous pour M. Molson et le reste, ce n'est que du bruit. Et la plupart du temps, c'est nous les partisans qui faisaient ce bruit.
On se demande qui l'on va repêcher, on suit chaque repêchage avec passion. On regarde chaque jour les statistiques de nos jeunes en-bas, de nos futurs Canadiens, de ceux qui vont remplir cet ancien chandail mythique. On écoute les lignes ouvertes à la radio, les avant-matchs, les après-matchs, les entractes, les podcasts, ainsi de suite. C'était avant, car les cotes d'écoute présente prouvent que le client, le partisan est tanné. 600 000 téléspectateurs pour un match des séries entre le CH et les Leafs???
Enlève Tatar, remet Staal, enlève Staal, remet Tatar, rembarque Kotkaniemi, décide de mettre Cole Caufield dans l'alignement. Mon club est perdu. Il est tristement perdu en pleines séries éliminatoires. On nous parle de la jeunesse, on dit que l'avenir c'est maintenant, mais aussitôt que les séries commencent, on laisse dans les estrades nos trois pur-sang. Pendant ce temps-là, on a fait jouer un Eric Staal sur une patte à moitié mort.
Honnêtement, je ne comprends pas. C'est hors de toute logique. Est-ce que ces mouvements ne sont que pour justifier les acquisitions de Bergevin? De poser la question, c'est d'y répondre, je crois, humblement.
La panique au 2e étage est palpable. Et pendant ce temps-là, Dominic Ducharme continue à jongler avec ses trios comme ses musiciens qui continuaient à jouer malgré le naufrage du Titanic.
Votre humble gribouilleur,
Barbu De Ville