Les absences de Shea Weber, Carey Price, Joel Edmundson, Paul Byron ainsi que les pertes de Corey Perry et Phillip Danault font mal au leadership. Très mal, même. Edmundson est, à mes yeux, le grand survivant de ce noyau. Dans le cas de Brendan Gallagher, oui, il est un meneur, mais non, il n'a pas la carrure pour remplir le rôle de capitaine par intérim.
« Gally », il est un meneur par son style de jeu, sa hargne, son désir de vaincre, son caractère et son look de guerrier. Par contre, il n'a pas la carrure pour porter un « C » au sein de la Ligue nationale, à mes yeux. Juste hier, le but que la LNH a refusé à un lien avec la mauvaise réputation du petit numéro 11.
Un capitaine est respecté par les officiels, la LNH, les coachs, ses coéquipiers et même ses adversaires. Dans le cas de « Gally », il est seulement respecté par ses entraîneurs et ses coéquipiers. Lorsqu'il va parler aux arbitres, son message rentre dans une oreille et sort par l'autre. Dans le vestiaire, il n'est pas suffisamment sérieux pour qu'on l'écoute... selon certaines informations récoltées.
Attendez-moi bien. J'adore Gallagher, je vais à la guerre avec lui, mais je suis de ceux qui sont d'avis que ce serait une erreur de lui remettre cette lettre de noblesse.
* Clin d'oeil à mon ami, Sébastien Lemire!