Peu importe vers qui l'on pointe, que ce soit Bob Gainey, Serge Savard ou Marc Bergevin, le résultat d'aujourd'hui, soit aucune Coupe en 27 ans, coïncide avec le départ du Roy Patrick, d'où le parallèle avec la malédiction des Red Sox de Boston. Les Sox ont dû attendre 86 ans avant de remporter une autre Série mondiale.
Les similitudes sont nombreuses... 😬 https://t.co/OKqLiOugGu— TVASports (@TVASports) December 1, 2020
Même si personne d'entre nous n'a pu contempler en "direct" le célèbre Babe Ruth, tout le monde connaît sa romantique histoire. Un frappeur de puissance, qui a détenu le rôle de lanceur et frappeur régulier pendant plusieurs années et qui a permis aux Sox d'empocher des Championnats en 1915, 1916 et 1918. À la suite de son bref parcours avec les Chaussettes, les Yankees de New York ont acheté son contrat et le Bambino a endossé cette chemise pendant 15 ans.
Pour faire une histoire courte, les Sox ont été privés d'un championnat pendant 86 ans. L'organisation a finalement réussi à casser cette malédiction en 2004. ENFIN! Bye-bye le Bambino! Chez le Canadien de Montréal, on n'a toujours pas prononcé le bye-bye officiel à Patrick Roy puisque depuis son départ, l'équipe est incapable de gagner en finale de la Coupe Stanley.
Oui, le parallèle est peut-être exagéré un brin, mais il se tient quand même. 27 ans, c'est la plus longue disette du club, en passant. Lorsque Roy a soulevé les bras dans les airs, contre les Red Wings de Detroit lors de la saison 1995-96, le Canadien de Montréal perdait un gros quelque chose et ça traîne toujours aujourd'hui. Séguin s'est amusé à sortir plusieurs statistiques intéressantes à ce sujet : aucune finale de la Coupe Stanley, deux présences en finale de l'Association de l'Est (2010 et 2014), l'équipe a raté les séries à neuf reprises, l'équipe a été éliminée à sept reprises au premier tour et six fois au deuxième tour.
Ajoutons à cela que neuf entraîneurs-chefs et cinq directeurs généraux sont passés chez le Canadien de Montréal depuis le départ du numéro 33. Quand même!
À l'instar de Ruth, Roy était plus grand que nature, plus gros que son sport et il avait cette étincelle dans les yeux, tel un Maurice Richard. Il avait certes ses défauts, mais il était UNIQUE... et personne de son étoffe n'a revêtu un maillot du Canadien de Montréal depuis le 6 décembre 1995. Lors de cette transaction, le Tricolore a perdu son âme et là-dessus, je rejoins pleinement Félix Séguin. Les similitudes sont là, right?