Un peu avant qu'il ne soit joueur autonome, de nombreuses rumeurs ont circulé à propos du fait que Duclair avait refusé un contrat à long terme avec les Sénateurs d'Ottawa. Cependant, l'attaquant québécois a nié cette information.
«Je n'ai eu qu'une offre d'un an. Il y avait une possibilité pour plusieurs années, mais l'offre des Sénateurs a toujours été d'un an. J'ai lu des rumeurs sur Internet et je ne faisais que rire. C'est un peu comique. Le monde peut parler, mais au final, je sais ce qui m'a été offert. J'ai pris la décision de refuser cette offre.»
Lors de l'ouverture du marché des joueurs autonomes, Duclair a décidé de se représenter lui-même pour signer son prochain contrat. Il voulait absolument négocier son nouveau pacte en racontant son histoire et pour apporter ses propres arguments pour convaincre les directeurs généraux de la LNH de le signer.
«Cette année, je voulais prendre ma carrière en main et partager mon histoire avec les directeurs généraux de la ligue. Je voulais leur faire savoir que je ne suis pas le même Anthony Duclair que j'étais à 20 ans. J'ai pris beaucoup de maturité sur et hors de la glace. La réponse que j'ai eue de beaucoup de DG, c'est qu'ils le voient qu'il y a plus de maturité dans mon jeu.»
En 2018-2019, il avait disputé 53 parties avec les Blue Jackets de Columbus avant d'être échangé dans la Capitale nationale, c'est là qu'il avait tissé des liens avec son nouveau patron Bill Zito, le directeur général des Panthers.
«Je vais me retrouver dans une situation où je vais avoir une vraie chance de montrer ce que je peux faire et je sens que la Floride, c'est une bonne destination pour moi. Bill Zito et moi, nous avons eu de nombreuses discussions dans les derniers mois.»
Duclair connaît également très bien son nouvel entraîneur Joel Quenneville, qui l'avait dirigé lors de la saison 2017-2018 avec les Blackhawks de Chicago pendant 23 parties.
«Avec coach Quenneville, j'avais une belle relation à Chicago et c'est dommage que ça n'ait pas marché là-bas. J'ai eu une conversation avec lui hier, et nous sommes très heureux. Je sais quelle sorte de style de jeu il aime jouer, un style très offensif, ce en quoi je suis bon.»
Celui-ci n'a pas disputé de parties depuis presque 1 an, dû à la pandémie, alors il serait même prêt à accepter une saison écourtée de 56 matchs. Tout ce qu'il veut, c'est jouer au hockey.
«Ça fait presque un an que je n'ai pas joué un match de hockey. J'ai hâte, peu importe quand commencera la saison. Tous les joueurs le sont, parce que ça fait un bon bout que nous n'avons pas joué. 82 ou 56 matchs, on va prendre n'importe quoi!»