Il avait de grandes chaussures à porter en tant que successeur à Shea Weber et il le fait très bien. Dans une ère où l'équipe peut parfois sembler aller nulle part, c'est important d'avoir un joueur à qui s'accrocher.
Pourtant, Nick Suzuki ne demande pas grand chose. Il est toujours présent et ne se plaint pas de son sort. Il mérite au moins d'avoir les mêmes compagnons de trio et c'est le souhait qu'il a fait à Martin St-Louis.
Dès le début du camp d'entraînement, Juraj Slafkovsky, Cole Caufield et lui ont été jumelés et ce trio est resté intact sans arrêt. Pour Martin St-Louis, avoir un trio de la sorte est une bénédiction.
Après avoir supporté l'équipe sur ses épaules et être disposé à continuer à le faire, je crois personnellement que ce n'est pas trop demandé. Le capitaine veut ses compagnons de trio et une forte chimie entre eux.
Le capitaine et ses deux ailiers voudront certainement connaître des saisons record et ainsi battre leur marque respective. Pour Nick Suzuki, c'est 77 points, tandis que pour Cole Caufield, c'est 65 points et pour Juraj Slafkovsky, 50 points.
S'ils sont en mesure de demeurer en santé, ça arrivera forcément. On a vu avec la blessure à Kirby Dach la saison dernière, ou celle à Patrik Laine samedi soir, que ça tient parfois à très peu.
Nick Suzuki n'a quant à lui jamais raté une partie depuis son entrée dans la LNH. En cinq saisons, il a joué toutes les rencontres et son nombre de points par match a toujours évolué avec 41 (71 matchs), 41 (56 matchs), 61, 66 et 77 points en 82 rencontres.
Il est au 3e rang de la LNH pour la série active du plus grand nombre de matchs consécutifs joués (373), derrière Brent Burns (843) et Ryan Suter (453). Les deux vétérans sont en fin de carrière, cependant.
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