C'est ce quu est arrivé à Juraj Slafkovsky, mais rassurez-vous, il est très bien outillé pour y faire face, même qu'il adore ça.
C'est plutôt la pression en Slovaquie qui est toxique, et il a accepté d'en parler à coeur ouvert. À Montréal, tout est plus facile pour lui, même d'aller à l'épicerie, alors qu'en Slovaquie, c'est presque impossible.
Le choix de l'état-major de le sélectionner était donc très simple. Kent Hughes et sa bande savaient très bien que le premier choix au total à Montréal devait être en mesure de bien prendre la pression qui vient avec un tel titre.
À titre comparatif, pour les Slovaque, Juraj est un véritable héros, un sauveur, le visage de la nation. Pour les fans du Canadien, il n'est même pas le sauveur de l'équipe. Il n'a pas à supporter cette pression.
Adepte des compétitions internationales, Juraj Slafkovsky adore représenter son pays et il ne dit pas ça pour les mépriser. Il aime son rôle et ses admirateurs européens. Il a simplement noté que c'est très difficile de passer inaperçu.
Slaf a maintenant 3 passes en trois parties et il n'a pas encore ouvert la machine. Quand il sera dans son aire d'allée, il sera spectaculaire! Son 50 points de l'année dernière ne sera plus qu'un souvenir.
Je crois pertinemment qu'il peut atteindre les 70 points cette saison, s'il demeure en santé. Il a tout ce qui faut pour réussir et je ne serais même pas surpris qu'il en fasse plus. Il est en train de devenir le modèle d'attaquant de puissance par excellence.
Source : DansLesCoulisses
Juraj Slafkovsky : une couverture médiatique «toxique» en Slovaquie à ses yeux
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