WOW | Carey Price a enfin brisé le silence sur sarivalité avec Jaroslav Halak

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Zacharie Gingras-Tourangeau
9 janvier 2023 (17h11)

Les animateurs du podcast La Poche Bleue, Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse, ont reçu un invité de choix, dimanche, en la personne de Carey Price.

Le sujet qui a particulièrement retenu l'attention est le fameux « printemps Halak », en 2010, Price ayant accepté de revenir sur cet épisode marquant de sa carrière.

Rappelons que Jaroslav Halak avait, à l'époque, volé le poste de gardien numéro un de Price avant de mener le Canadien jusqu'en finale de l'Association de l'Est, où il s'était incliné en cinq rencontres contre les Flyers.

Une situation qui a servi d'apprentissage pour le jeune Price.

« À ma deuxième saison, Jaro jouait très bien et je ne pense pas que je jouais très bien à l'époque. En tant que jeune gardien de but, tout le monde passe à travers ces stades de développement. Mon niveau de confiance n'était pas très haut, mais je me suis dit que j'avais deux choix: soit je m'apitoie sur mon sort, soit je travaille encore plus fort et je vois comment ça va à partir de là.

« Nous avons ensuite eu de bonnes séries éliminatoires et je me sentais beaucoup mieux par rapport à moi-même. J'étais vraiment en bonne forme physique et je me suis dit que s'ils finissaient par choisir Jaro [à l'été 2010], c'était ce qui allait se passer et je n'avais plus de contrôle là-dessus et que j'allais aller quelque part d'autre. »

Le numéro 31 du Canadien a même révélé que cela avait été un « wake-up call » pour la suite de sa carrière.

« Oui absolument. J'ai été le gardien partant toute ma vie, je n'ai jamais vraiment dû me battre ou me prouver pour garder ma place ou ma position. J'avais été un peu derrière Cristobal [Huet], mais pas longtemps. Voir quelqu'un d'autre faire quelque chose que je voulais faire m'a fait réaliser qu'il fallait que je mette les bouchées doubles. »

Vous connaissez la suite. Halak a finalement été échangé aux Blues de Saint-Louis, ce qui a permis à Price de récupérer son poste de numéro un et d'éventuellement connaître la carrière qu'il a connue.

En rétrospective, il est évident que le directeur-général de l'époque, Pierre Gauthier, a pris la bonne décision dans ce dossier, malgré qu'il s'agissait d'une décision déchirante.