À propos d'hier soir... 🎈
About last night...#Shea1000 | #GoHabsGo pic.twitter.com/9K2dETmaFT— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) February 3, 2021
1000 matchs, c'est bien, mais une culture, c'est encore mieux!
En 2016, Marc Bergevin a sorti un joueur (P.K. Subban) qui n'aidait pas la cause dans le vestiaire pour entrer un homme, un vrai, de la stature de Shea Weber. Dès son entrée dans le vestiaire, la culture s'est mise tranquillement à évoluer vers un résultat que Marc Bergevin s'était fixé. Le même résultat qu'ont obtenu les Predators de Nashville lorsque Shea Weber et Ryan Suter sont débarqués dans leur organisation.
Je peux certes me tromper, mais je demeure persuadé que Shea Weber aide son patron à tasser les pions qui dérangent dans le vestiaire. Carey Price et lui sont les deux grands leaders de cette équipe et Bergevin doit probablement les consulter pour confirmer certaines choses et prendre des décisions en conséquence.
Est-ce un hasard si Max Pacioretty a quitté la Sainte-Flanelle? Est-ce un accident si Max Domi n'est plus un membre de cette équipe en mission?
Pour établir une telle culture, ça passe par un grand leader (un guide). Un homme qui n'a pas peur de fusiller du regard un coéquipier lorsque celui-ci commet une bourde. On parle du "Regard de la mort", tel que rapporté par plusieurs anciens et coéquipiers actuels. Un regard qu'a reçu Jonathan Drouin à la suite de son revirement, qui a coûté un jeu blanc à Jake Allen.
Ce fameux regard, Nathan Beaulieu s'en souvient fort probablement. Je me souviendrai TOUJOURS d'un entraînement du côté de Brossard, en 2016, alors que Weber n'était pas encore le capitaine du navire, les joueurs du Canadien ont pris l'habitude de faire cinq pompes s'ils tiraient à côté du filet. Ça, c'est Shea Weber qui l'a instauré. Bref, lorsque Beaulieu s'est élancé et qu'il a raté le filet, il a poursuivi son chemin sans faire les répulsions. Weber l'a juste enligné et, d'un seul coup, Beaulieu s'est penché pour les faire.
D'ailleurs, Beaulieu n'est plus avec l'équipe aujourd'hui et ce n'est certes pas un hasard. La vadrouille a été passée et Shea Weber a installé une culture dans l'environnement de cette équipe, qui, aujourd'hui, démontre que la patience est une vertu. Merci, Shea!
Ah oui! Ceux qui disent qu'il n'a pas encore soulevé au bout de ses bras le prestigieux trophée argenté, dites-vous qu'il a quitté trop tôt les Preds, pour des questions contractuelles, alors que cette équipe s'alignait pour devenir un club solide. La culture était installée. Avec le CH, il a amorcé son règne en 2016 et celui-ci est en train de bourgeonner.
Source : The Athletic