C'est en direct du podcast On jase qu'il a tenu à répondre à ses trop nombreux détracteurs. La séquence est disponible à parti d'ICI.
Il avoue avoir l'air fou aujourd'hui, mais à ce moment-là, la volonté du club était de greffer de gros attaquants afin de participer aux séries. En 2019, le Canadien ratait les éliminatoires pour une deuxième fois successive, et tout le monde était en harmonie sur deux choses. Premièrement, ça prenait du size à cette équipe.
En second lieu, Max Domi sortait d'une grosse saison au poste de centre. On peut même ajouter que Jesperi Kotkaniemi sortait d'une première saison très séduisante, donc, ça plaçait, À CE MOMENT-LÀ, Suzuki loin d'une place au sein de la ligne centrale. C'est pour cette raison que Norman Flynn suggérait ce type de transaction à l'époque. Personne ne pouvait savoir que Suzuki deviendrait le joueur qu'il est aujourd'hui.
C'est très facile, beaucoup TROP facile, de revenir deux ans plus tard et indiquer qu'un analyste a eu l'air fou. Qui détient la vérité absolue, ici? Qui pouvait prédire que Nikita Kucherov deviendrait l'un des cinq meilleurs joueurs de la Ligue nationale au début de sa carrière? Qui pouvait certifier que Matt Murray ne ferait finalement pas la besogne lors du départ de Marc-André Fleury?
Le hockey évolue. La vie évolue. On ne peut pas sortir de vieux "tapes" pour critiquer quelqu'un de la sorte puisqu'on a probablement déjà fait ce type de déclaration avec des amis. Avec le recul, sans être parfait, puisque je l'ai déjà fait dans le passé, je suis satisfait de ne pas avoir publié cette fameuse vidéo où Flynn spécule de Simmonds et Suzuki.