Par contre, ça n'a pas tourné comme souhaité pour Foligno, Dubas et les Maple Leafs de Toronto. Après une récolte de quatre mentions d'aide en sept parties régulières avec les Leafs, il n'a joué que quatre joutes éliminatoires contre le Canadien dans lesquelles il n'a récolté qu'une mince passe. Il a raté trois rencontres au total, après les deux premiers duels, puisqu'il souffrait d'une blessure au dos qui était débilitante.
À l'instar de Shea Weber ou Carey Price, Foligno a joué alors que plusieurs joueurs n'auraient sans doute pas joué. Son état ne lui permettait pas de jouer son style de jeu habituel. Il n'a pas pu être le joueur qu'il est habituellement, ce qui a peut-être laissé certains amateurs sur leur appétit. Par contre, ceux-ci se doivent de savoir à quel point l'ancien capitaine des Blue Jackets souffrait.
« Je souffrais d'une très sévère blessure au dos qui était débilitante. Il y avait des douleurs nerveuses qui ont atteint toute ma jambe droite. C'est vraiment décevant que ça se soit passé à ce moment précis. Toutes les autres blessures, vous pouvez jouer malgré tout. Celle-ci, je ne pouvais pas. J'ai essayé et je ne pouvais tout simplement pas être le joueur que je suis. J'aime frapper, mettre de l'échec-avant et faire les choses nécessaires pour gagner les moments plus difficiles des parties. Ça m'a beaucoup dérangé parce que je savais que je pouvais donner plus, mais je ne pouvais pas physiquement. » - Foligno
Personnellement, Foligno est le type de joueur que j'admire et que j'adore regarder. Ça me rejoint ce côté hargneux, intense et physique. Sans omettre que je suis un adepte du leadership. Good job, Nick!