Marc Bergevin doit forcément avoir des arguments de taille en négociations, notamment sa plus récente nomination au titre de DG de l'année. Le fait qu'il a bâti un club qui est allé en finale de la Coupe Stanley doit peser dans la balance également. En prime, il vient de connaître une excellente période estivale. Il a remplacé pratiquement tous les éléments perdus durant l'été, ce que beaucoup de directeurs généraux n'arrivent pas à faire.
Quoi qu'il en soit, selon Elliotte Friedman, le plus gros argument de Bergevin est lié à sa capacité à respecter un plan, malgré tout. De plus, rappelons-le, Marc Bergevin évolue dans un marché très difficile.
Elliotte Friedman y est allé d'une question qui tue, soit « Est-ce que le Canadien pourra trouver un individu capable de supporter toute cette pression, tout en livrant la marchandise, autre que Marc Bergevin? Ce serait surprenant. »
Je dois reconnaître que le « Big Marc » a des tripes d'acier, après avoir passé les dix dernières saisons à Montréal. En plus, il souhaite rester ici, malgré tout? J'ai longtemps cru qu'il n'était pas l'homme de la situation pour le Canadien, mais personne dans l'organisation ne tient plus à l'équipe que Marc Bergevin. C'est un homme qui adore son équipe, comme on a pu le constater en séries lors des célébrations. Il a le CH tatoué sur le coeur, ça ne fait aucun doute.
Marc Bergevin et Geoff Molson trouveront un terrain d'entente, c'est écrit dans le ciel.