En second lieu, il est primordial de savoir que les provinces du Québec, de l'Ontario et de l'Alberta sont ouvertes à offrir la possibilité au Canadien, aux Leafs, aux Sénateurs, aux Flames et aux Oilers de jouer au hockey chez eux. Le problème provient plutôt du Manitoba et de la Colombie-Britannique qui semblent très réticentes à cette idée. Le gouvernement du Canada est également frileux, tout comme les deux provinces plus à l'Ouest.
LNH | Les équipes canadiennes aux États-Unis? «Ça n'arrivera pas» selon @renlavoietva https://t.co/YYPqi9Xpq0— TVASports (@TVASports) December 18, 2020
À partir de là et de la possibilité de transférer les formations canadiennes aux États-Unis de façon temporaire, Renaud Lavoie est allé aux sources et celles-ci lui ont indiqué que ce scénario ne se produira pas.
«J'ai demandé à un dirigeant de l'Association des joueurs de la LNH si ses membres des sept formations canadiennes étaient en faveur de jouer au hockey aux États-Unis la saison prochaine, ce qui aurait, avouons-le, un impact sur plusieurs joueurs qui ont des familles. Sa réponse: "Je ne passerais pas beaucoup de temps à parler de cette histoire. Du moins pour le moment". Traduction : "Ça n'arrivera pas".» - Lavoie
Les coûts pour déménager temporairement les équipes seraient tellement monstrueux. Puis ça n'a aucun sens de construire une bulle pour les sept clubs canadiens. La solution la plus plausible, ça demeure d'édifier une bulle dans l'une des sept villes canadiennes, comme on l'a vu l'été dernier. Ce serait une solution temporaire parfaite, le temps que le gouvernement du Canada devienne moins frileux.
Tout compte fait, ne vous inquiétez pas, malgré cette nouvelle au sujet du refus du protocole, la LNH et le gouvernement du Canada trouveront une solution au problème. On ne fait que négocier sur la place publique, selon moi. Du hockey quelque part en janvier... ça va se produire.