Le numéro 92 joue du très mauvais hockey depuis déjà trop longtemps, mais comme l'a souligné Marc-André Perreault, le traitement qu'il reçoit sur les médias sociaux, c'est tellement méchant. C'est inacceptable les bêtises qu'on peut lire à son sujet. Il joue mal, certes, mais le traiter de plein de noms que je ne veux même pas écrire, c'est inhumain.
«Le traitement qu'on réserve à Jonathan Drouin me fait penser à celui qu'on a réservé à Patrice Brisebois à une certaine époque.» - @jp_tvasports
L'épisode du jour est disponible ici:https://t.co/ZuDtgQHUnt— La Dose (@LaDose_TVA) April 21, 2021
Lors de son segment matinal via La Dose, JP Bertand a vu juste au sujet du traitement que reçoit Jonathan Drouin. Il compare ce traitement punitif des partisans du Canadien à celui qu'a subi Patrice Brisebois à l'époque. Par contre, aujourd'hui, sur Twitter et Facebook, tout le monde a une voix pour cracher sur un joueur. Indiquer qu'il joue mal, qu'il est « soft » ou qu'il n'est pas impliqué, c'est de l'analyse. Mais de le traiter de cr*ss de &?*?%@&%$, c'est de la pure méchanceté.
Drouin le sait qu'il ne joue pas bien et il joue avec une anxiété TRÈS élevée, ce qui le paralyse. Ce n'est pas une question de défendre son jeu, il est mauvais et sans conviction, mais le traitement qu'il reçoit va plus loin que ça, je le répète. Il va beaucoup plus loin que ça. Il le sait qu'il doit se salir le nez, mais est-il le seul qui ne se trempe pas le nez là où ça fait mal? NON!
Bref, si j'étais le numéro 92, je demanderais une transaction afin de me libérer. Pour son bien, le Québécois est peut-être mieux d'évoluer dans un marché silencieux.