C'est également cette année-là qu'on a découvert des gars comme Sheldon Souray et Stéphane Robidas, deux gars qui travaillaient extrêmement fort. Robidas a pris beaucoup de temps de glace dès son entrée en scène à l'âge de 23 ans.
Les Québécois ont rapidement été charmés par Robidas, ce qui a peut-être mis une pression sur le jeune défenseur, qui a fini par quitter Montréal, mais qui a également joué 937 joutes dans la LNH, lui qui a été un choix de 7e ronde... tout comme un certain Rafaël Harvey-Pinard.
« C'était un peu surréel. Les gens commençaient à dire qu'ils allaient bâtir la défense autour de moi À Montréal, ça s'emballe vite, des fois ! Mais ça allait bien. Guy Carbonneau était entraîneur adjoint et il l'a été au Championnat du monde, donc j'ai été invité par le Canada. C'était une grosse progression ! L'année suivante, j'ai perdu mon poste, mais Carbo est devenu assistant DG à Dallas, il a parlé pour moi, et les Stars sont venus me chercher. Quand tu rentres dans l'engrenage, les dépisteurs te voient et des gens de l'organisation peuvent ensuite se ramasser ailleurs. » - Robidas
Tout ce brouhaha afin d'indiquer que Rafaël Harvey-Pinard pourrait devenir le prochain Stéphane Robidas du Canadien, mais sans quitter l'organisation. Un Québécois qui laisse ses tripes et son coeur sur la glace à chacune de ses présences.