Cette fois-ci, c'est Rick Tocchet qui y est allé de bons mots au sujet de son ancien joueur. L'homme de 57 ans a été l'entraîneur des Coyotes de 2017 à 2021. C'est donc lui qui a dirigé Dvorak lors des quatre dernières campagnes en Arizona.
Selon lui, Dvorak est le type de joueur qui se fait de plus en plus rare dans la LNH.
« C'est un solide centre, ils sont difficiles à trouver les joueurs de 200 pieds, qui peuvent mettre la rondelle dans le filet, spécialement dans l'enclave. Il dégaine rapidement, mais il peut aussi marquer des « garbage goal » devant le filet. »
C'est toute une déclaration qu'a faite monsieur Tocchet. Après le départ de Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi, Marc Bergevin n'a eu d'autres choix que de bouger rapidement. L'acquisition de Dvorak vient donc combler la perte de Danault, toute en ajoutant une autre dimension du côté de l'attaque.
Malgré tout, en cinq saisons dans le circuit Bettman, la meilleure récolte du joueur de 25 ans est de 38 points. Tocchet croit toutefois que d'avoir utilisé Dvorak à toutes les sauces dans des missions défensives a peut-être nui à son développement offensif.
« Il a vraiment développé son pourcentage de mise au jeu. Je l'ai beaucoup utilisé dans les multirôles, je pense que ça a un peu blessé son attaque... quand vous faites ça, il y a beaucoup d'usure et votre attaque en souffre. Avec Montréal, il évoluera évidemment avec une équipe plus profonde. »
Il est vrai de dire que Dvorak n'était pas dans la meilleure situation possible en Arizona. Les Coyotes n'ont pas représenté une menace offensive depuis bien longtemps. À Montréal, le natif de l'Illinois aura la chance d'être entouré de bons ailiers, ce qui pourrait lui permettre d'éclore au niveau de la feuille de pointage.
Après la première journée du camp d'entraînement, Dominique Ducharme a dévoilé quelque peu ses futurs trios. Dvorak était entouré des attaquants Jonathan Drouin et Josh Anderson. Talent, vitesse, jeu physique et jeu défensif, ce trio pourrait bien donner des maux de tête aux équipes adverses.
Assistera-t-on à l'éclosion de Christian Dvorak cette année?