La rancoeur de David Perron à l'endroit des Blues de St.Louis a atteint un tout autre niveau

PUBLICATION

Zacharie Gingras-Tourangeau
5 août 2022 (15h02)

Le 13 juillet dernier, David Perron a mis un terme à son troisième séjour dans l'organisation des Blues de Saint-Louis en apposant son nom au bas d'un contrat de deux saisons avec les Red Wings de Detroit.

Le Québécois de 34 ans s'est d'ailleurs longuement confié au site The Athletic au sujet de cette décision qui n'a pas été prise que par lui.

Perron a effectivement révélé qu'il s'attendait à rester avec les Blues la saison prochaine, mais que les Blues n'ont jamais été très insistants dans les négociations avec son agent, Allan Walsh.

« Je suis encore un peu sous le choc du fait que ça n'a pas marché, c'est juste la façon dont les années se sont déroulées. Je suppose que si vous voyez mes performances décliner ou quelque chose comme ça, alors vous vous dites, "Peut-être qu'il y a quelque chose là". Pour moi, c'est toujours aussi cru. J'ai dû laisser la poussière retomber et je suppose que je dois encore laisser cela se produire. »

Certaines rumeurs ont fait état d'une offre de un ou deux ans, à un salaire de 4 millions de dollars par saison émise par les Blues dans la dernière, mais si l'on se fie aux propos de Perron, celle-ci ne s'est jamais approchée de ses attentes.

« Ils parlaient, mais c'était juste pour parler. Ce n'était jamais vraiment sérieux d'après ce que j'ai entendu de mon côté. Nous espérions juste avoir quelque chose à quoi réfléchir. Je suppose que dans ce genre de négociations, on peut parler pendant un certain temps, puis il y a une offre et tout se fait en une minute. Mais ce n'est pas comme s'il y avait quelque chose de bien excitant. »

À 34 ans, Perron commence également à penser à son après-carrière, et contrairement à ce qu'il envisageait par le passé, il pourrait bien ne pas retourner habiter à Saint-Louis avec sa famille, une fois sa carrière terminée.

« Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr de ce à quoi ça va ressembler. Vous avez l'exemple de Bobby Plager et de tous ces gars, Bernie Federko, Kelly Chase, Barret Jackman, Al MacInnis, Brett Hull, Keith Tkachuk, Chris Pronger, qui étaient fiers de porter le Blue Note et qui sont toujours en ville. J'aurais pu me voir vivre à Saint-Louis et je ne sais pas si cela peut arriver après ça. C'est possible, mais les choses vont changer dans les deux prochaines années et mes enfants vont apprendre à aimer Detroit. Nous allons probablement retourner à la maison (à Sherbrooke) après tout ça. »

L'histoire d'amour semble donc bel et bien être terminée entre David Perron et les Blues...

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