D'ailleurs, Renaud Lavoie a passé proche de tout lâcher à un certain moment donné. Jadis, la game était différente puisque la compétition était féroce et certains journalistes étaient moyennement agréables, ce qui pouvait briser le moral des autres collègues, selon Lavoie.
À VOIR | Yvon Pedneault nous raconte l'un de ses plus gros «scoops» en tant que journaliste affecté à la couverture du #CH. Et c'est une BOMBE 🤯💣 https://t.co/CfoLF7Y8L8— TVASports (@TVASports) November 17, 2020
«Je n'ai pas eu de problème avec 99% des gens affectés à la couverture des Canadiens, mais je vais te dire une chose : un jeune qui rentre aujourd'hui faire la couverture du Canadien de Montréal alors qu'il n'a jamais fait ça de sa vie n'aura pas à vivre une certaine forme de compétition malsaine. Je ne veux pas utiliser le mot bullying parce que c'est un petit peu trop fort. À cette époque, comme dans un club de hockey, t'avais tout le temps peut-être 2-3 gars qui jouent aux tough et ces 2-3 personnes-là, qui ne sont plus là aujourd'hui, font en sorte que c'est désagréable.» - Lavoie
À ce moment-là, Renaud Lavoie était à l'emploi de RDS et c'est le défunt Paul Buisson qui l'a convaincu de ne pas remettre sa démission à l'employeur. Fidèle personnage coloré, Buisson a dit à Renaud : "Écoute-moi bien mon petit c..., tu t'en vas nulle part, et t'es mieux de ne pas lâcher".
Je crois que j'ai bien fait d'opter pour les médias indépendants... j'ai la sainte paix! Puis merci à monsieur Buisson, qui a permis à Renaud de persévérer, une valeur importante à mes yeux.