Bref, si le peuple québécois ne parvient pas à saisir la stratégie, Letang, lui, comprend ce que tente de réaliser Dominique Ducharme avec cette stratégie. Le brigadier vedette des Penguins de Pittsburgh a expliqué que parfois, une équipe devait répondre par la défensive à une grosse offensive, même à 3-contre-3.
« Nous aussi, des fois, on le fait. On va utiliser deux défenseurs, et pas nécessairement les plus offensifs. Exemple: [dimanche contre les Devils du New Jersey], on a utilisé John Marino avec Brian Dumoulin. Marino est plus offensif, mais on connaît Dumoulin comme un joueur très défensif. Des fois, il y a des circonstances, lorsque les autres équipes ont leurs meilleurs éléments sur la patinoire, et tu veux peut-être axer ton jeu un peu plus sur la défensive. Mais on reconnaît aussi qu'à 3 contre 3, c'est un jeu de possession de rondelle, et quand tu reprends la rondelle, tu peux toujours faire un changement rapide. » - Letang
«Des fois, c'est injuste...» https://t.co/kWUDOnsCgj— TVASports (@TVASports) March 24, 2021
Certains minimisent les entraînements à 3-contre-3, alors que ça demeure une facette importante, encore plus lorsqu'une équipe présente un dossier médiocre comme le Canadien de Montréal. Letang a précisé l'importance de pratiquer cette facette de façon constante afin d'exceller lorsqu'un tel moment excitant se présente. Oui, Ducharme a plusieurs choses à peaufiner, mais cet aspect ne doit pas être négligé pour autant.
« Pour apprendre comment te défendre à 3 contre 3, ça prend de l'entraînement. (...) Ça prend beaucoup de discipline. Dans mon livre à moi, de l'entraînement à 3 contre 3 c'est très important, parce qu'à la fin de la saison, tous les points que tu as perdus sont peut-être la différence entre faire les séries et ne pas les faire. » - Letang
Honnêtement, comment s'obstiner avec un joueur vedette de la Ligue nationale à ce sujet?