C'est donc avec de grandes attentes à son endroit que Kaprizov s'est amené en Amérique du Nord, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas déçu. Le numéro 97 du Wild a su transposer ses succès européens dans la meilleure ligue au monde, récoltant 51 points, dont 27 buts, en 55 matchs de saison régulière. Son impact s'est également fait ressentir au niveau collectif, alors que le Wild a fait son bout de chemin jusqu'en première ronde éliminatoire, durant laquelle Kaprizov a amassé trois points en sept matchs. Ces performances lui ont ainsi permis de mettre la main sur le Trophée Calder, remis au meilleur joueur de première année à travers la ligue.
La seule petite anicroche reste cependant son contrat, qu'il avait signé en juillet 2020, et qui vient déjà à échéance le 28 juillet prochain. Les nouvelles ne seraient d'ailleurs pas très positives dans ce dossier, alors que des rumeurs faisant état d'un possible retour en KHL ou encore l'envoyant aux quatre coins de la Ligue nationale ont émergées dans les médias ces dernières semaines. Ainsi, selon les dernières informations obtenues par Michael Russo, journaliste de The Athletic attitré à la couverture du Wild du Minnesota, Kaprizov aurait refusé une offre de contrat monstrueuse, s'élevant à huit ans et à environ neuf millions de dollars en moyenne par année!
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Difficile à croire qu'un joueur avec une seule saison dans les jambes refuse une telle offre. Toutefois, toujours selon Russo, le clan du principal intéressé serait à la recherche d'un contrat à plus court terme, puisqu'il croirait que Kaprizov a assez de potentiel pour éventuellement prétendre à un salaire moyen de plus de dix millions par année. Ses dirigeants ne verraient cependant pas les choses de la même façon, car un contrat de trois ans ou moins permettrait au jeune Russe de devenir joueur autonome sans restriction dans un avenir beaucoup trop rapproché à leur goût.
Russo termine en affirmant que si Kaprizov et le Wild venaient à s'entendre, la durée du contrat serait fort probablement d'une durée de quatre ou cinq ans, et ferait de celui qui est surnommé «Kirill the Thrill» le joueur le mieux payé de l'histoire de la franchise.
Bref, cette situation risque d'être l'un des dossiers chauds de l'été dans la LNH. Le Russe de 24 ans est l'une des têtes d'affiche d'une cuvée d'agents libres avec restrictions qui s'annonce tout simplement incroyable cet été, et il pourrait même devenir une option très alléchante pour une éventuelle offre hostile si les négociations venaient à se corser entre le Wild et son clan. De quoi donner des idées à un certain Marc Bergevin? À suivre...