Cela dit, avant de taper quelques lignes au sujet de Ducharme, prenons le temps de souligner que le Canadien de Montréal est meilleur de match en match. L'étoffe actuelle de l'équipe n'a aucun complexe vis-à-vis l'Avalanche du Colorado ou les Golden Knights de Vegas.
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Oui, il y a Carey Price qui est impérial, mais il y a aussi la façon de diriger, qui est sans faille, de Dom Ducharme. Ajoutons à cela un four pack défensif, incluant Shea Weber, Ben Chiarot, Jeff Petry (actuellement blessé) et Joel Edmundson, qui s'impose physiquement et défensivement. Un muret devant le mur arborant le numéro 31.
Pour poursuivre cette envolée, l'attaque s'impose également et celle-ci est guidée par la jeunesse (Nick Suzuki et Cole Caufield), les jeunes vétérans et les vieux loups (Corey Perry et Eric Staal). Des trios posés et balancés, qui amènent une attaque équilibrée et un leader de la trempe de Perry, une vraie bête de scène. Ah, pis, un groupe de leaders hors du commun, probablement le plus « gros » des dernières années.
Tout ce tintamarre pour indiquer, qu'à partir de maintenant, le qualificatif par intérim attaché à côté du nom de Ducharme est désormais effacé (même si ça n'a pas été annoncé). Ducharme est demeuré calme et en plein contrôle dans la tempête, démontrant qu'il était l'homme de la situation. Pour ce qui est de Marc Bergevin, il est en train de prouver que ses dires n'étaient pas de fausses paroles : cette équipe est bâtie pour les séries. Point, barre.
En 1993, j'avais 12 ans, donc je me souviens parfaitement de l'épopée de cette mouture-là, dont faisait partie Patrick Roy, Guy Carbonneau, Kirk Muller, Éric Desjardins et Jacques Demers. La grande vedette de cette édition était aussi devant le filet et aucune vedette ne se retrouvait à l'attaque ou en défense, ce qui ressemble drôlement à l'équipe actuelle du Canadien de Montréal. On est donc en droit d'y croire, non?