Première des choses, je n'ai pas mis de drapeau sur mon char, ce n'est pas mon genre, mais je ne juge pas si tu le fais, c'est une question de libre choix. 25 ans de haut, mais surtout de bas, de mauvaises transactions, de mauvais choix au repêchage, de mauvaises décisions. Ça use un partisan. 25 ans à me négliger, moi, ton partisan. Et là comme je m'apprête à déclarer le divorce entre nous deux, tu me fais de beaux clins d'oeil comme à Tomas Sandstrom en 93.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Cole Caufield. Tu repousses la vitesse du son à une folle allure comme Guy Lafleur avec Gilles Villeneuve en Ferrari sur la Sainte-Catherine.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Nick Suzuki. Tu me rappelles c'est quoi, avoir des mains. On dirait que tu es né pour jouer au hockey.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Jesperi Kotkaniemi. Tu me rappelles que ton pays comme le mien ce n'est qu'un pays, mais l'hiver. Je t'aime comme tu es, même si tu n'es pas Brady Tkachuk.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Phillip Danault. Tu parles ma langue. Tu parles aussi le même langage que Guy Carbonneau.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Dominic Ducharme. Tu me rappelles que le hockey c'est aussi des x et des o. Tu as la patience de ces grands chefs guerriers.
Tu es beau, mon Canadien, habillé en Carey Price. Tu me rappelles Casseau. Tu me fais croire au plus beau. Tu me fais croire que c'est possible.
P.S. : Quand le Canadien se déguise en bonheur, embarque dans le costume tricolore, mon Jonathan Drouin.