Comme l'a judicieusement indiqué Alain Sanscartier, Perry dégage tout un « aura ». Oui, sans Carey Price, fort probablement que le Tricolore n'est pas positionné dans une posture aussi droite. Mais sans Corey Perry, on peut reprendre exactement le même énoncé. Lui, il sait rentrer dans la peau des adversaires et s'imposer lors des grandes occasions.
Perry est un maître pour forcer des pénalités à l'adversaire, puis la seule chose qu'il exige, c'est que tout le monde fasse son travail. Oui, Perry et son trio, complété de Joel Armia et Eric Staal, amènent les points au tableau, mais la contribution du numéro 94 va beaucoup plus loin que « juste » là!
Voici justement les dires de Sanscartier au sujet de l'implication de Corey Perry depuis l'ouverture des séries :
« L'aura qui émane de Perry, cette bête de scène, représente actuellement une valeur inestimable pour le club de hockey canadien, et ce, au-delà de ses buts marqués au pic et à la pelle et au-delà du prix qu'il paye match après match en se pointant le bout du nez là où ça fait mal. Par l'acceptation de son rôle, l'ailier droit de 36 ans est bien déterminé à livrer la marchandise soir après soir. »
Grâce à Perry et son leadership, le Canadien de Montréal a trouvé son identité et avec cette étoffe, il ne paraîtrait pas mal du tout contre les Golden Knights de Vegas ou l'Avalanche du Colorado.