Au niveau junior, celui que l'on surnomme affectueusement « RHP » n'a pas tardé à séduire son entraîneur de l'époque chez les Huskies de Rouyn-Noranda, Gilles Bouchard, en raison de son attitude. Lorsque les Huskies ont remporté la coupe Memorial, c'est Mario Pouliot qui tenait les guides de l'équipe et celui-ci m'a longuement vanté l'attitude de guerrier du « petit » Harvey-Pinard. De ses dires, il n'a jamais entraîné un joueur aussi dédié et travaillant que Rafaël Harvey-Pinard. Il m'a même dit : « Il va jouer dans le show grâce à son désir immense! »
Cela dit, à partir de ces éléments du dialogue qu'a tenu Harvey-Pinard lors d'un entretien avec Guillaume Lefrançois, j'ose croire qu'il pourrait surprendre et peut-être percer l'alignement. Du moins, être l'un des premiers rappelés lorsque des joueurs se retrouveront à l'infirmerie. Ce gars-là est dessiné pour s'imposer sur une quatrième unité au sein de la Ligue nationale.
« C'est sûr que j'aimerais jouer quelques parties en haut durant la saison, ça serait dans mes objectifs. Mais je n'arrive pas au camp en me disant que je vais commencer dans la Ligue américaine. J'y vais à 100 % pour faire ma place, même si ce n'est pas nécessairement le plan à court terme pour moi. Je vais arriver au camp et donner tout ce que j'ai. Si je continue à travailler comme je le fais, les choses vont bien aller. Je suis crinqué, j'ai hâte de prouver ce que je peux faire. Mais si je retourne à Laval, ce n'est pas la fin du monde, je peux continuer à me développer. » - RHP
Oui, la profondeur est « profonde » chez le Canadien de Montréal en vue de la prochaine saison, mais connaissant la « bibitte » qu'est Rafaël Harvey-Pinard, ne soyez pas surpris s'il en met plein la vue!