Phillip Danault a tout détruit sur son passage

PUBLICATION

Jeff Drouin
1 mai 2022 (9h45)

Phillip Danault a opté pour un contrat de 33 millions de dollars et six ans avec les Kings de Los Angeles, le 28 juillet dernier. À ce moment, afin de se consoler, beaucoup de fans disaient que c'était trop pour un Danaut, donc que Marc Bergevin avait bien fait de le laisser aller vers la Californie.

Mais aujourd'hui, le discours au sujet de Danault s'est modifié un tantinet puisque ces certains partisans ont réalisé à quel point ça valait cher un Phillip Danault au sein d'un groupe. « Danault n'est pas un 2e centre! ». Le chiffre de sa chaise, on s'en fout. On doit regarder les minutes jouer dans une rencontre, puis Danault joue un temps qu'on alloue à un 2e pivot.

Il est utilisé à TOUTES les sauces tellement il est versatile. Nommez-moi un joueur chez le Canadien de Montréal qui est aussi parfait que Danault? Nick Suzuki? Pas tout à fait encore! Sinon, avez-vous une autre réponse? C'est ce que je pensais...

Danault sort de sa meilleure saison en carrière, dans la tranquillité médiatique de la Californie. Puis, comme j'ai lancé à ma copine lors de notre voyage en Californie en mars dernier : « Je comprends Danault et sa blonde d'avoir choisi la Californie! »

Il a couronné celle-ci avec un impressionnant total de 27 buts, soit son plus élevé en carrière, pour un total de 51 points en 79 rencontres. Grâce à cette saison magistrale, Danault a tout détruit au passage en empochant les palmes suivantes au sein des Kings :

- MVP et meilleur nouveau joueur, qui est voté par les médias
- Joueur le plus inspirant, qui est voté par les joueurs
- Joueur de l'année, qui est voté par les fans

INCROYABLE. Le numéro 24 mérite amplement tous ces prix qu'il a reçus et il se doit de les prendre avec fierté. Quelle histoire ! Quelle saison! Mais, il en reste encore cinq autres... Il devra répondre présent à chacune de celles-ci aussi!

* Sachez que lors de son départ, j'étais l'une de ses personnes qui « critiquaient » Danault, mais aujourd'hui, c'était l'heure du mea-culpa.