On se doit de souligner le courage de Jonathan Drouin
Jonathan Drouin a quitté l'équipe pour des raisons personnelles et certains en ont profité pour le marteler, une fois de plus, en stipulant que c'était un geste lâche de celui-ci. Pardon? Pour ma part, ce sont ceux qui se mentent à eux-mêmes qui sont lâches. Pour moi, cette décision de Jo Drouin est un geste courageux, rien de moins.
Demander de l'aide, c'est désirer avancer, progresser et changer les choses. Se mentir à soi-même, c'est ne pas vouloir faire face à soi-même. Drouin a fait face à lui-même en prenant une pause indéterminée afin de se concentrer sur une situation personnelle. Justement, à ce sujet, cette phrase d'Alexandre Pratt est tellement trop parfaite :
« Quitter son équipe pour gérer une situation personnelle difficile n'est pas un geste de faiblesse. Au contraire. C'est courageux. Il faut être fort pour savoir reconnaître ses limites. Sa vulnérabilité. »
Puis, pensez-vous vraiment que Jonathan Drouin est le seul joueur de l'équipe à trouver le marché montréalais un brin intense? Jeremy Filosa a publié quelques tweets qui résument parfaitement la jungle montréalaise, tout en précisant que Shea Weber et Carey Price ne semblaient pas heureux de jouer à Montréal. C'est vrai qu'en les écoutant lors des points de presse, on peut conclure rapidement...
Le problème principal à Montréal, c'est que ça demeure une ville d'un seul sport. Tous les médias sont attitrés au Canadien de Montréal et livrent du contenu sans arrêt sur cette organisation. Les lentilles se retrouvent toujours sur l'équipe et même sans histoire, on fait une histoire. Filo a amplement raison sur tous les points.
Il y a certes d'autres marchés ardus à travers la LNH, mais je peine à croire que ce soit plus difficile que le montréalais. Ailleurs, ils ont d'autres sports majeurs à couvrir...
