Les deux joueurs sont fabuleux, ils collectionnent les points, mais l'équipe, elle, est loin d'être fabuleuse. D'ailleurs, Mike Bossy et Jean-Sébastien Guguère se sont également prononcés au sujet de l'égoïsme des deux joueurs : « L'égoïsme de McDavid et de Draisaitl m'a sauté aux yeux lundi [dans la défaite de 3-2 face aux Canadiens de Montréal]! » - Mike Bossy
😬😬😬 https://t.co/tJi7hzNSHl— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) April 6, 2021
Souvenez-vous lors du 3-contre-3, le monstre à deux têtes a passé près de 2 minutes consécutives sur la surface glacée, puis, après un temps d'arrêt, ils se sont représentés à nouveau sur la surface de jeu... pour devenir les coupables sur le but gagnant inscrit par Eric Staal. Le Canadien de Montréal a du succès contre les Oilers parce qu'ils ont une facilité déconcertante à contenir McDavid et Draisaitl, qui tentent toujours de déjouer les défenseurs à un-contre-un. Shea Weber a été impérial contre eux, grâce à un jeu de bâton et un positionnement physique parfait.
Ce n'est pas de cette façon qu'une équipe de hockey gagne une Coupe Stanley. Pour gagner les grands honneurs, ça prend une structure, des soldats engagés et un concept d'équipe. Le talent ne suffit pas. Puis lorsque l'égoïsme est dans l'équation, c'est impossible de progresser vers la réussite. Ce n'est pas comme ça seulement au hockey, mais dans la vie de tous les jours. Si les Oilers veulent un jour accéder à une finale de la Coupe Stanley, les piliers devront jouer pour le logo à l'avant et non le nom brodé à l'arrière.
Ce ne sont pas uniquement les journalistes qui parlent ainsi du 97 et du 29, mais d'anciens joueurs qui ont gagné une ou des Coupes Stanley. Ces gars-là savent parfaitement de quoi ils parlent...