Les journalistes montréalais n'ont vraiment pas ménagé Logan Mailloux lors de son bain médiatique

PUBLICATION

Keven Mawn
12 juillet 2022 (14h24)

Comme on vous en parlait plus tôt, Logan Mailloux a été amené à jaser aux médias montréalais en début d'après-midi.

Rappelons que celui-ci a patiné ce matin avant le « scrimmage » des autres espoirs et de ce qu'on peut en déduire, c'est qu'il semblait à l'aise sur la surface glacée.

Il fallait s'y attendre, mais Mailloux a été majoritairement cuisiné sur son cheminement personnel, plutôt que sur l'aspect hockey. Disons que les journalistes ne l'ont pas ménagé, même si l'intention n'était pas mauvaise.

Il a su répondre avec beaucoup d'aplomb et de maturité, et ce, avec une touche de nervosité évidente.

Voici quelques-unes de ses meilleures réponses :

« Si je pouvais, je modifierais tout ce que j'ai fait, c'est sûr à 100%. J'ai vraiment changé en tant que personne et être humain lors de la dernière année. J'ai appris énormément. Je n'étais pas suffisamment éduqué et là, je pense l'être. [...] L'éducation que j'ai reçue est incroyable. J'ai gagné en maturité très rapidement. Je partais de loin.

« Je maintiens ce que j'ai dit [concernant son repêchage] à ce moment-là: je ne méritais pas ce droit, mais j'étais et je suis encore reconnaissant et humble d'obtenir cette chance de l'organisation. [...] Je veux devenir un joueur du Canadien de Montréal un jour.

« Tous les jours, j'y pense. Ça restera avec moi, tout comme la victime doit y penser tous les jours. »

Il compte même sensibiliser les jeunes, afin de ne pas répéter les mêmes erreurs qu'il a faites par le passé.

Rob Ramage, le directeur du développement des joueurs, a même souligné le travail personnel effectué par Mailloux dans la dernière année :

« Si on jugeait qu'il n'avait pas fait le travail nécessaire, il ne serait pas là aujourd'hui. » - Rob Ramage

Disons que ce témoignage amène un vent de fraîcheur qui était nécessaire pour la suite des choses. Le fait de voir un Logan Mailloux transformé de la sorte, ça fait du bien.

Pour écouter l'intégralité de l'entrevue, c'est ici :