On parle ici d'un train de 5 heures, 7 heures ou 8 heures peu importe, c'est un train. Il patine comme le vent et lorsqu'il pénètre le territoire adverse en possession du disque, il fonce au filet tel un train, justement. Le long des rampes, en font de territoire, il est fabuleux et dominant. Son charisme et son étoffe font de lui l'un des grands leaders du club montréalais.
Mais, Anderson, comme beaucoup de joueurs de hockey, détient une lacune principale dans son jeu... il manque cruellement de « hockey sens ». Il prend souvent de décisions douteuses avec la rondelle et il tarde à distribuer celle-ci plus souvent qu'autrement. Cette lacune ne semble pas déranger les amateurs et pourtant, elle est très évidente.
Elle est aussi évidente que la principale lacune de Jonathan Drouin, soit sa crainte d'affronter le lourd trafic. Drouin n'est pas le type de joueur à joueur physique. Il évite de se tenir le long des rampes, tout simplement parce que ce n'est pas son style de jeu. Beaucoup de gens focalisent là-dessus, alors que le Québécois possède tout un éventail de qualités.
Drouin est créatif, il est fluide, il possède de la vitesse, il a les mains souples, il demeure un passeur exceptionnel et il est un grand « étudieur » de la « game » de hockey. Il écoute beaucoup de matchs, il connaît tous les joueurs, il s'entraîne comme un forcené sur la glace, il fait du temps supplémentaire... sans omettre que devant les médias, il a été impérial avant sa pause.
N'est-ce pas beau comme qualités? Laissez-vous donc charmer par celles-ci, vous verrez à quel point il est bon, Jo Drouin.
Voilà pour mes deux cennes du week-end!