Connor McDavid et Leon Draisaitl affrontent les questions des médias, après chaque contre-performance de leur équipe et à la longue, ça peut irriter. Ils sont humains, après tout.
L'une des deux pièces angulaires des Oilers d'Edmonton, Leon Draisaitl, a eu une prise de bec assez saisissante avec le journaliste Jim Matheson qui couvre les activités de l'équipe depuis des lustres.
La discussion s'est déroulée comme suit :
JM : « Quelle est, selon toi, la raison principale pour ces défaites? Y a-t-il une chose dans ton esprit qui te fait dire « nous devons nous améliorer dans ce domaine » ? »
LD : « Oui, on doit s'améliorer dans tous les domaines. »
JM : « Veux-tu développer ce point ? »
LD : « Non! Tu peux le faire, tu sais tout. »
JM : « Pourquoi es-tu si en colère, Leon ? »
LD : « Je ne le suis pas, je réponds juste à ta question. »
JM : « Ce n'est pas une bonne réponse. »
LD : « D'accord! »
JM : « J'en ai une autre pour toi, Leon. Tu as montré ta frustration au dernier match contre Ottawa. Est-ce une bonne chose de montrer à l'autre équipe que tu es frustré ? »
LD : « Oui, c'est une bonne chose, c'est sûr. »
Voyez la séquence en question ici :
Ne faites qu'imaginer si ce genre d'événement se produisait à Montréal...
Oui, c'est divertissant, il faut le reconnaître, mais ce n'est pas très bon pour l'image de l'équipe.
Le journaliste a peut-être été maladroit avec ses questions, mais bien que j'adore Draisaitl, le numéro 29 se devait de garder son sang-froid en tant que tête d'affiche de l'équipe et meneur. C'est la moindre des choses de faire face à la musique lorsqu'il y a des tempêtes...
Ce n'est pas la première fois que Draisaitl a des accrochages avec les médias. Semble-t-il que des individus sont moins patients que d'autres?