Celui-ci y est allé d'une lettre ouverte à l'endroit du numéro 31 et une chose que l'on peut déduire, c'est que ça vient du plus profond de son coeur.
« «Tu as été un excellent gardien de but. De l'avis de tous ceux qui m'ont parlé de toi et j'ai parlé de toi en ondes et en dehors des ondes, tous m'ont dit que tu as été un grand leader, un grand coéquipier au service de son équipe. Selon ces gens-là, tu as toujours été fier de porter le chandail bleu-blanc-rouge. [...] Tu as toujours voulu être un Canadien de Montréal, que ça définissait qui tu étais. Tu auras été l'homme d'un seul club. Une denrée de plus en plus rare aujourd'hui. L'homme d'une seule équipe et ta plus grande déception aura été de ne pas pouvoir apporter la Coupe Stanley à Montréal.
Pour tout ça, je te dis merci. Je te souhaite du bonheur et surtout de la santé, que tu puisses être un papa normal avec tes belles petites filles et ta conjointe. Être gardien de but pour le Canadien de Montréal est la job la plus exigeante dans le hockey, à mon humble avis. Parlez-en à ceux qui ont passé par là. Pas seulement ceux qui ont porté la Coupe au bout de leurs bras, mais ceux qui ont vraiment passé par là, qui se sont assis dans cette chaise-là, qui ont porté les jambières pour le Bleu-blanc-rouge. Parlez-en à Patrick, à Ken Dryden. Être gardien du Canadien, ce n'est pas juste d'arrêter des rondelles. C'est de porter des espoirs de tout un peuple. Bonne retraite, Carey! » - Mario Langlois