La plus grande qualité du Canadien est désormais son pire défaut
Les membres du Canadien de Montréal nous ont souvent martelé que leurs principales qualités étaient la vitesse, la rapidité et l'échec-avant. Mais cette année, et encore plus depuis l'ajout d'Eric Staal, on constate à quel point cette qualité première, soit la vitesse, repose pratiquement en paix (façon de parler pour indiquer qu'on parle moins de la vitesse du Canadien). La lenteur est désormais de plus en plus palpable chez le Canadien de Montréal, qui compose avec une brigade défensive et plusieurs joueurs qui ne patinent pas.
D'ailleurs, la brigade défensive immobile du Canadien est en train de tuer cette équipe et ça devient de plus en plus préoccupant. Mike Bossy et Steven Finn se sont d'ailleurs exprimés à ce sujet sur les ondes de TVA Sports :
« Plus l'année avance, plus on voit que les défenseurs ne sont pas assez rapides pour affronter l'échec avant! » - Bossy
« La première passe pour sortir du territoire et le jeu de transition ne sont pas évidents. C'est une des raisons pour lesquelles on n'attaque pas à partir de la ligne bleue adverse avec vitesse. On a de la difficulté à créer des surnombres et des bonnes occasions de marquer. » - Finn
Une statistique effarante chez le CH depuis le début du mois 😰😰😰 https://t.co/GXXZvwSVoM— TVASports (@TVASports) April 25, 2021
Cette faiblesse flagrante est exploitée par les autres formations et c'est pour cette raison que les Flames de Calgary ont autant de facilité contre le Canadien de Montréal. Ce n'est pas sorcier. On met la rondelle en fin de territoire, même si le groupe est imposant physiquement, pour exploiter au maximum la lenteur de celui-ci.
Puis du côté de l'attaque, avec Eric Staal et Corey Perry, on enlève la vitesse d'un Jake Evans, qui lui, joue désormais un rôle de réserviste. On est comme sans « nom » en ce moment chez le Canadien. Au fait, c'est quoi le style de jeu préconisé par le Bleu-Blanc-Rouge depuis que ça ne tourne plus rond?
